
Dans le cadre de mes lectures liées au soulèvement pro-démocratiques de Gwangju, je me suis dirigée vers ce roman graphique autobiographique dans lequel l’auteur revient sur son expérience d’enfermement dans une maison d’arrêt (1996-1997) du fait de ses activités politiques dans une association étudiante. Quel lien me direz-vous ? La découverte de la répression sanglante de mai 1980 est source d’engagement pour le jeune Yongmin, alter ego de l’auteur.
Quatrième de couverture : « Corée du Sud, mai 1980. En pleine période d’instabilité politique, des manifestations d’étudiants et de syndicats réclament la fin de la corruption et la révélation des malversations de l’Etat. Le gouvernement militaire sud-coréen leur oppose une répression violente. À Gwangju, 6e plus grande ville de Corée du Sud, l’armée avec le soutien de la loi martiale perpètre un véritable massacre : 163 morts, 166 disparus et plus de 3 000 blessés. 17 ans plus tard, révolté…
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