Elles peuvent jaillir d’un coup, d’un seul ! N’importe où. Dans un ascenseur, dès que les portes se referment et que l’affreux cliquetis de la courroie s’enclenche. Sur le trottoir, quand je croise une foule de passants et que l’un d’eux me paraît étrangement familier. À l’intérieur d’un bar, où l’odeur du café imprègne mes narines et me conte mille et une histoires. Elles apparaissent comme ça, de manière improvisée.
“Elles”, ce sont ces pensées décousues qui débrident l’imaginaire en une fraction de seconde. Il suffit d’un battement de cil et je me retrouve jeté à la barre d’un bateau en pleine tempête, luttant contre les éléments déchaînés, avec pour seul horizon : la mer. L’inépuisable mer ! Les trombes d’eau me fouettent le visage tandis que les vagues s’abattent sur le pont. Mon trois-mâts est sur le point de se retourner. Et quand tout est sur le point de…
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