Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
Ocean Vuong n’écrit pas seulement une lettre à sa mère – il écrit aussi une déclaration d’amour à celui qui habita son cœur en premier et qui le tira du «monde des noyés» pour le métamorphoser en eau, ruisselante et forte, imprévisible et impétueuse.
Il raconte le Vietnam de Lan, sa grand-mère, et celui de Rose, sa mère. Et ce qu’il en connaît. Il fait jaillir des images de la page, tisse un monde à partir du sien, monde que Marguerite Capelle, la traductrice, embrasse avec discrétion et maestria. Il berce son texte de violence et de beauté – un bref instant de splendeur entre deux gifles, des coups pour apprendre à résister et à endurer. Le rythme est envoûtant, les phrases se savourent, se lisent plusieurs fois pour le plaisir de les sentir rouler sur notre langue et caresser notre gorge, éclore dans le coton du ciel. La poésie
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Merci 🙂
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Avec plaisir 😉
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