Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
L’atmosphère de Traverser la nuit est particulière, le roman comme nimbé d’une lumière blême émergeant d’un rideau de brouillard. Hervé Le Corre sait écrire les heures sombres et les lueurs qui caressent la route ou les arbres, les néons qui aveuglent le pare-brise trempé ou le soleil qui perce d’épais nuages noirs. Évoluent aux alentours de Bordeaux trois personnages – deux hommes et une femme. Au contraire de certains polars, le lecteur ne comprend pas immédiatement le lien entre les protagonistes, les voit chacun mener leur vie indépendante l’une de l’autre, vies qui finiront par converger, seule certitude dans cette brume froide où l’auteur s’enfonce peu à peu. Les focalisations s’alternent, un chapitre après l’autre. Tous sont fatigués de mener la vie qu’ils mènent, espèrent l’éclaircie qui ne vient pas – la fin de la nuit qu’ils traversent.
Louise a trente ans et elle vit avec son fils dans…
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Merci !
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Avec plaisir 😉
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