
Date de parution : 06 janvier 2021
Tel est pris qui croyait s’éprendre.
On pourrait résumer ainsi ce premier roman de Bénédicte Soymier.
Lorsque je referme ce livre, je ne sais que penser ? L’ai-je aimé, l’ai-je détesté ?
Paul, ce « héros », qui n’en a d’ailleurs que le titre, mal fagoté, ce malotru, m’aura mis dans le mal, et ce n’est pas un euphémisme !
C’est une plongée oh combien âpre, poisseuse, dans la vie de cet homme antipathique où les êtres semblent s’engluer dans une certaine forme de désespoir.
Paul va s’amouracher de sa voisine, la belle Mylène, et faire d’elle une sorte d’obsession dégoulinante. Jusqu’à faire céder le barrage. Puis, viendra, Angélique, dont le prénom peut prêter à sourire tant elle va tomber dans les filets d’un Paul devenu monstrueux.
L’ange et le démon. L’innocence et l’innommable emprise.
Le mal-épris. Le mal est fait. Ou l’effet…
Voir l’article original 260 mots de plus