Pamolico - critiques romans, cinéma, séries
Comme dans Orange amère, Ann Patchett joue avec la temporalité, instaure un dialogue entre passé et présent. Le narrateur, Danny, a grandi dans une maison majestueuse d’Elkins Park, entouré des deux domestiques qu’il adorait, de sa sœur et de son père. Sa mère a disparu alors qu’il était encore petit, évaporée loin de cette demeure, étouffante pour cette femme aux aspirations de sainte, magique pour les deux enfants qu’elle laissait derrière elle. À son départ, des années heureuses, racontées par le ton teinté de nostalgie de Danny, réminiscences de son enfance alors qu’il était materné par sa grande-sœur, avant qu’Andrea n’arrive. Présente dès la scène d’ouverture, elle n’a pourtant pas sa place dans le bonheur des deux héros, elle s’est imposée peu à peu et a épousé le père, envahissant durablement la maison avec Norma et Bright, ses filles. Plus rien ne fut alors comme avant, Danny et Maeve…
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Merci !
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Avec plaisir 😉
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