Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
Caroline Deyns s’efface derrière la silhouette frêle de l’artiste qu’elle dépeint, si frêle et pourtant capable de donner vie à des ombres enflées, gonflées de vie et de couleurs. Niki de Saint Phalle, moitié Américaine, moitié Française, honnissait les angles droits, les cercles sans défauts, le parfait, le normal. Alors pour lui rendre hommage, voici un livre fragmenté, mosaïque éclatée formant finalement un tout pétillant et baroque, trencadisGaudí-enne qui déconstruit pour reconstruire. Éclats de vie pêchus, rimant, chantant, amalgamés, misandres et féministes, rires d’enfants, dialogues venant d’ailleurs, monologue intérieur, bulles de mots, vers célèbres et citations majuscules à tous les égards, phrases enjolivées de quidams ayant croisés la sculptrice – médecin, fille de femme de ménage, voisine, psychiatre.
Inqualifiable, Trencadis est multiple, dansant, ondulant, composé d’une kyrielle de facettes pimpantes et ludiques mais aussi sombres parce que la vie de celle à qui Caroline Deyns offre un écrin…
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Merci !
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😉
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