Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
Si un livre peut sauver la Terre, la société, l’humanité, alors c’est celui-ci. L’arbre-monde (The Overlife) ou un roman choral, un roman-monde qui étend ses branches dans le ciel américain, et enfonce ses racines loin sous terre, se moquant des frontières et des époques. Huit destins s’entremêlent, s’enlacent, tels des rhizomes souterrains et têtus qui filent, se déploient lentement et s’unissent les uns aux autres, créant un réseau complexe et majestueux invisible pour l’œil humain. Les phrases sont courtes, la poésie enfle et bat à chaque mot, pulse dans chacun des protagonistes bientôt tous habités de cette frénésie écologique, de cette urgence: ouvrir les yeux des hommes pour qu’ils voient ce qu’ils font à leur monde – pas à la nature ni au monde en tant que tel qui sera toujours là, mais à leur société qui disparaîtra bien avant que la planète n’expire. Un arbre repousse, il…
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