
Je n’avais jusqu’à présent jamais croisé le nom de Gertrud Kolmar (Gertrud Käthe Chodziesner) et l’ai découverte avec émotion. Attirée par la présentation de ce roman, j’ai consulté sa biographie : poétesse et romancière, elle fait le choix de rester en Allemagne aux côtés de son père. Tous deux seront déportés et assassinés à Auschwitz-Birkenau. La lecture de ce roman a donc été faite sur une double motivation : le sujet ainsi que la volonté de partager sa voix assassinée.
Quatrième de couverture : « Berlin, fin des années 1920, Martha Wolg, une jeune veuve juive, vit dans les faubourgs au milieu des jardins ouvriers et des lotissements tristes. Un soir, sa fille Ursa disparaît. Le lendemain, elle retrouve son corps inanimé dans un terrain vague : l’enfant a été violée. Quelques jours plus tard, à l’hôpital, incapable de supporter la vision de ce corps terrorisé et prostré, Martha empoisonne…
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