
Après avoir lu Jeunesse sans dieu, j’ai souhaité découvrir davantage Ödön von Horváth. Mon choix s’est porté vers son deuxième roman le plus connu dans lequel l’auteur se glisse dans la peau d’un soldat jeune soldat nazi.
Quatrième de couverture : « Un pauvre chien de chômeur s’engage dans l’armée, fasciné par l’espoir d’un monde plus simple, apparemment généreux. Troublé par la vision d’une jeune femme au guichet d’un château hanté, à la foire, il est entraîné dans un univers fantasmatique, peuplé d’horreurs et de monstres qui deviendront réalité envahissante, exterminatrice : le héros tuera à son tour, par un réflexe de défense, avant de se laisser glisser à jamais dans le froid qui a saisi le monde.
Achevé en 1938, peu avant la mort abrupte de Horváth, ce roman éclaire par son extraordinaire perspicacité la carrière d’un soldat nazi. Comment peut-on se laisser prendre par ce système, par…
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