Un habitant d’l’Ile d’Orléans philosophait
Avec le vent, les petits oiseaux et la forêt
Le soir venu à ses enfants il racontait
Ce qu’il avait appris là-haut sur les galets
Un beau matin, comme dans son champ, près du marais
Avec son chien, en sifflotant, il s’engageait
Deux hommes armés à collet blanc lui touchent le dos
Très galamment, en s’excusant, lui disent ces mots
» Monsieur, monsieur, vous êtes sous arrêt
Parc’que vous philosophez
Suivez, monsieur, en prison vous venez
Pour philosopher apprenez
Qu’il faut d’abord la permission
Des signatures et des raisons
Un diplôme d’au moins un maison spécialisée… »
Ti-Jean Latour, à bicyclette, un soir de mai
Se dirigeait, le cœur en fête, chez son aimée
Et il chantait à pleins poumons une chanson
Bien inconnue dans les maisons d’publication
Mes deux zélés de tout à l’heure passant par là
Entendent chanter l’homme dont le cœur gaiement s’en…
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