Je considère la lecture comme une manière de revenir à l’essentiel. L’acte en lui-même demande à ce que l’on change de rythme. Se poser quelque-part, et prendre le temps de lire les premières pages d’un bouquin est souvent synonyme d’apaisement. Ce n’est pas anodin si, par exemple, certaines écoles suspendent, quotidiennement, le tumulte des cours pour laisser place à la lecture. De l’élève au directeur, chacun sort alors son livre et c’est tout l’établissement qui plonge dans un silence apaisant pendant une quinzaine de minutes. Certains lisent des romans, d’autres des bandes dessinées ou des mangas. La seule réelle restriction réside dans l’interdiction de lire sur un écran afin que ce moment (re)devienne un plaisir sain. Cette routine permet à chaque personne de ressentir les bienfaits de la lecture. Et peut-être d’y prendre goût.
À l’opposé de cette manière douce d’entrer en contact avec le monde du livre, il y…
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