Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
Les immigrés, en tentant d’obtenir l’asile, deviennent des faiseurs d’histoires. Ils doivent s’adapter au pays où ils souhaitent être accueillis, tenter de comprendre la culture qu’ils embrasseront tôt ou tard, par choix ou fatalité – s’ils veulent qu’on les prenne au sérieux et qu’on les croie, ils doivent réinventer leurs propres souvenirs, leur propre passé, en devenir l’auteur et plus seulement le protagoniste.
C’est ce que nous raconte Dina Nayeri, intellectuelle américaine d’origine iranienne. Elle est arrivée en Oklahoma à dix ans et restera à jamais traumatisée par les mois d’errance qui ont séparé son départ d’Iran de son arrivée aux États-Unis. Alors petite-fille accompagnée de son jeune frère et de leur mère, elle fuit un pays où les femmes sont muselées, où les chrétiens ne sont pas libres de prier. Aujourd’hui, elle revient sur leur exil, sur ses manies d’enfant qu’elle a conservées ou qu’elle a…
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Merci !
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Avec plaisir 😉
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