
Errance en quête d’un jardin préservé, inventé dans sa perfection, à la poursuite de ce qui n’aura lieu qu’une fois, d’un sacré que Laszlo Krasznahorkai décrit dans son abandon, dans la matérialité aussi de ses divinités détournées. Livre immense où sans cesse la matière s’anime, où le sens se dérobe et se retient entre panique et déréliction, Au nord par une montagne, au sud par un lac, à l’ouest par des chemins, à l’est par un cours d’eau sous ses allures de contes japonais est un récit de l’apparition de l’image.
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