C’est un texte très intime que nous propose Kiese Laymon pour cette première traduction française de son œuvre. Un roman autobiographique qui revient sur ses blessures, son rapport à son propre corps, ce corps comme entité à part entière qui le dépasse, le possède, ce corps noir dans une Amérique toujours habitée par le racisme.
Quatrième de couverture : « Partant de son enfance dans le Mississippi, passée aux côtés d’une mère brillante mais compliquée, Kiese Laymon retrace les événements et les relations qui l’ont façonné. De ses premières expériences de violence et de racisme jusqu’à son arrivée à New York en tant que jeune universitaire, il évoque avec une sincérité poignante et désarmante son rapport au poids, au sexe et au jeu, mais aussi à l’écriture. En explorant son histoire personnelle, Kiese Laymon questionne en écho la société américaine ; les conséquences d’une enfance passée dans un pays obsédé…
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