Fresque familiale dans la Pologne du XIXème, ce livre avait tout pour me plaire. Attention à ne pas se méprendre, il a été écrit en 2007 et a raflé de nombreux prix, à juste titre.
Par sa taille, il est le Pavé du Mois et c’est la chronique de Patrice qui m’a fait découvrir ce roman et le dévorer !
Diane Meur, Les vivants et les ombres, Le Livre de poche, 2010, 633 pages.

Le point de vue est d’abord déstabilisant, en effet, la narration est tenue par la maison. Mais cela a quelque chose de très poétique, surtout pour une lectrice comme moi, qui aime croire que les objets et les lieux restent, quelque part, empreints des événements qui se déroulent autour d’eux. Cependant, n’y voyait rien de mystique, cela tient plutôt à l’humanisation des murs. C’est assez réussi – mes réserves en fin d’article – car la…
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