Au cœur du Sahara algérien se trouve le Souf. La région est dépourvue de végétation et la vie s’y fait rare. On y trouve une ville, El Oued. C’est là qu’Isabelle Eberhardt a passé l’essentiel de son voyage en 1902, dans le but de découvrir la vie locale. Elle a tiré de ce voyage une série de nouvelles, publiée après sa mort dans les presses algérienne et française.
Parfois contemplatifs, parfois retraçant la vie d’un individu en particulier, ces récits plongent le lecteur dans la réalité d’une région et d’une époque. Aride et rural, le Souf est aux antipodes du monde connu par la plupart des Français dépêchés dans la région. Et à l’air hautain des colonisateurs répondent la fierté et la méfiance des autochtones.
Dans une ville où l’autorité et la population s’observent parfois dans le blanc des yeux, Isabelle Eberhardt s’intéresse avant tout à la beauté du désert…
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