C’est un livre sur lequel j’ai craqué au détour d’une librairie. Pourtant, pas d’une première jeunesse, le prix était toujours affiché en francs ! J’ai été séduite par la première phrase de la quatrième de couverture « Dans le huit clos d’un Madrid estival écrasé par la chaleur… » Ça m’apprendra à me laisser séduire par le simple mot « Madrid » ahah !
Alvaro Pombo, Des crimes insignifiants, Gallimard, 1988, 200 pages.

Début étrange… Les premières pages m’ont laissé mi figue mi raisin. Il y a un style, simple mais qui a quelque chose de percutant dans une poétique de l’ennui qui m’a attiré. Cette ambiance madrilène, moite, ce sentiment d’ennui, que la vie est une impasse, a quelque chose d’hypnotisant. J’aimais retrouver, malgré le spleen qui pèse comme une chape de plombs, j’ai aimé retrouver la chaleur sans concession et les noms de lieux, la manière de se laisser…
Voir l’article original 639 mots de plus