Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
Il n’est pas conseillé d’ouvrir Le discours (ou toute autre œuvre de Fabrice Caro – alias Fabcaro) en public, sous peine de passer pour un illuminé. Dès les premières pages, que dis-je, les premières lignes, sa plume nous fait rire, jette une lumière nouvelle sur une situation que nous avons tous déjà vécue et, à la manière d’un humoriste, il la tourne en dérision, sait trouver les mots qui décrivent exactement le sentiment ressenti à cet instant-là, la solitude qui fut alors la nôtre. L’élément décalé, ridicule ou bizarre mais aussi très banal tout à la fois, est repris de-ci, de-là dans le livre, comme une spirale qui avancerait tout en s’enroulant sur elle-même. Avec cynisme et drôlerie, Fabrice Caro signe donc un roman plein d’esprit qui se dévore bien trop vite. Certes le style n’a pas la poésie de certains romans mais le rire est au rendez-vous…
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Merci !
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Avec plaisir 😉
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