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Lecture d’un extrait de « L’Amant » de Marguerite Duras par Monica Swinn..
Et c’est vrai que certains ont une beauté qui dérange et qui fait mal , essentielle, comme un rayon de soleil dans une flaque d’eau froide. C’est sur cette beauté-là que se retournent les voyous et les petites filles …Marguerite dit que c’est de l’ordre de l’esprit cette beauté…J’aurais tendance à penser qu’elle est à la fois art, esprit et corps et que cette trinité qui n’a rien d’une sainte a trouvé à s’incarner pleinement en de rares individus qui vous marquent de leur empreinte et font par je ne sais quelle aberration de perspective que vous vous trouverez subitement « attentif à la persévérance d’un chardon sur le talus d’en face »…..