On a lu chez Carlos Ruiz Zafon qu’on ne choisit pas un livre, c’est lui qui vous choisit.
Bruxelles, été 1928. Margret ne s’attendait pas, en poussant la porte de la librairie, à y découvrir le livre de sa vie. De maigre taille, ce dernier était vêtu d’un cuir traînant sur un bleu marin. Les caractères incrustés, finement dorés, donnaient à l’ensemble un charme qui étourdissait un peu. Margret caressa la couverture, prit le parfum de l’encre et des colles, fit glisser quelques pages entre ses doigts, puis sans même lire un mot, se dirigea fébrilement vers le libraire qui fixa un prix qu’elle n’entendit pas. Elle paya, puis se mêla, dans la rue, aux gens pressés par la pluie de saison qui menaçait de tomber.
Une fois chez elle, Margret prit l’attache d’un chocolat chaud avant de s’installer dans le fauteuil de lecture devant une fenêtre qui donnait encore…
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Merci pour le partage. Touché.
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Texte court original et quelque peu kafkaïen…
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